L’auteur de « De la Martinique aux vents du large » avait promis à ses lecteurs d’aborder dans un second ouvrage deux ou trois sujets qui lui tenaient à coeur. La réponse qu’il apporte dépasse largement son projet de départ, puisqu’il propose aujourd’hui une sélection de pas moins de quarante-deux réflexions qui ont fait l’objet d’émissions radiophoniques, assurées sur RCI Martinique depuis plus de six ans et intitulées : « À ciel ouvert ».

C’est précisément parce que certains trouvaient cette émission par trop matinale et trop courte (dix minutes) que la demande s’est faite pressante de faire paraître un ouvrage que chacun pourra consulter à sa guise, en s’arrêtant sur des points qui font débat, qui méritent d’être approfondis ; en tout cas qui apportent des pistes de réflexion. Car les nombreux auditeurs du dimanche matin se voient interpellés sur des thèmes les plus variés susceptibles de les aider à réfléchir sur la « conduite de leur vie », en interprétant les « signes de notre temps ».

Qu’il s’agisse d’événements exceptionnels tels que ceux de février 2009, des élections du cyclone Dean ou du séisme qui a frappé Haïti, du carnaval et des manifestations qui marquent notre vie en société, tout est bon pour inviter les auditeurs et aujoud’hui les lecteurs à s’interroger sur ce que nous faisons de « notre corps invividuel et social » ; sur ce que nos familles, nos Églises, nos écoles, les partis, les associations de toutes sortes font de nous ; et ce que nous en faisons pour un « développement durable et solidaire» de notre monde martiniquais.

Antoine Maxime, né au Morne-Rouge le 13 juin 1939 et orphelin dès l’âge de sept ans, a fait ses études secondaires au Séminaire-Collège de Fort-de-France. Après trois années de philosophie et deux années de théologie à l’Université pontificale de la Grégorienne à Rome, puis une année de théologie à l’Institut catholique de Paris, il donne sept années de sa vie au service du Diocèse de Martinique au Lamentin et à St-Christophe comme prêtre. Puis se marie (trois enfants) et devient assistant du service social à l’ADAPEI pendant 24 ans. Divorcé et remarié (deux belles filles), il s’est installé depuis 2006 comme psychothérapeute gestaltiste.