Côte d'ivoire 2002. Les dessous d'une rébellion

Préface d'Ernest Foua de Saint Sauveur.

Après son ouvrage sur le coup d’État de 1999, Joachim Beugré convoque de nouveau l’histoire contemporaine de la Côte d’Ivoire, pour mettre en lumière les dessous d’une rébellion née en 2002.

Dix ans après les origines de cette rébellion, en faisant la part des rumeurs, des spéculations, des non-dits et des approximations qui ont entaché la compréhension des événements et de leur enchaînement, c’est en tant que citoyen ivoirien que l’auteur s’exprime.

Côte d’Ivoire 2002 : les dessous d’une rébellion est structuré en sept chapitres, qui sont autant d’étapes dans la longue analyse de la vie socio-politique ivoirienne. L’auteur situe le début de ce délitement en octobre 2000 avec le scrutin présidentiel, qui tourna, en « mascarade électorale ».

L’auteur met en évidence dans ce livre, les rapports tumultueux entre les soldats qui ont renversé Bédié en décembre 1999, et le général Guéï, à qui ils ont remis le pouvoir avec la mission de sauver la nation. Il explique comment cette tension s’est s’arrimée à un autre « jeu de dupes » entre le chef de la junte militaire et Laurent Gbagbo, puis comment cet ensemble a débouché sur une troisième tension perverse provoquant des inimitiés violentes, à partir d’octobre 2000, entre le régime « frontiste » et les auteurs du coup de force de décembre 1999. En partant de ce cocktail kafkaïen et détonant, l’auteur esquisse à grands traits, les contours de la grave crise qui a secoué la Côte d’Ivoire au début des années 2000.

Joachim Beugré est journaliste. Il a exercé à plusieurs quotidiens ivoiriens et a remporté en 1996 le prix Ebony récompensant le meilleur journaliste ivoirien. De 2003 à 2010, il a intégré l’administration publique ivoirienne, successivement comme chef du cabinet du garde des sceaux du ministre de la Justice, puis directeur de cabinet du ministre de la Construction, de l’Urbanisme et de l’Habitat. Il a publié en 2011 aux éditions du CERAP, un ouvrage intitulé, Côte-d’Ivoire : Coup d’état de 1999. La vérité, enfin.