Le Concile Vatican II et l'Eglise africaine. Mise en oeuvre du Concile dans l'Eglise d'Afrique (1960-2010)
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Le Concile Vatican II et l'Eglise africaine. Mise en oeuvre du Concile dans l'Eglise d'Afrique (1960-2010)

Auteur(s) :Monseigneur TSHIBANGU

16,00 € TTC

Résumé :

En octobre 1962 s’ouvrait à Saint-Pierre de Rome le deuxième Concile du Vatican (1962-1965) dont on a pu dire qu’il fut l’un des événements majeurs du xxe siècle. Il nous faut remercier ici Mgr Tharcisse Tshibangu, qui y participa comme jeune expert, de nous en rappeler les étapes.

Format : Papier
Quantité
Disponible

 

COLLECTION
mémoire d’Églises
dirigée par Paul Coulon
Paul VI et Mgr T. Tshibangu. © DR
En octobre 1962 s’ouvrait à Saint-Pierre de Rome le deuxième Concile du Vatican (1962-1965) dont on a pu dire qu’il fut l’un des événements majeurs du xxe siècle. Il nous faut remercier ici Mgr Tharcisse Tshibangu, qui y participa comme jeune expert, de nous en rappeler les étapes.
Il y eut d’abord un important travail préconciliaire auquel se joignit la Société Africaine de Culture en la personne d’Alioune Diop, son fondateur. S’ensuivit le long travail des Pères du Concile. Dès la première session, les évêques africains eurent à cœur de se regrouper dans un Secrétariat général qui fut confié, pour les anglophones, à Mgr Blomjous, évêque de Mwanza (Tanganyika), et pour les francophones, à Mgr Zoa, archevêque de Yaoundé.
À partir de 1966, vint le temps de la mise en application du Concile. En 1969, à Kampala, face aux évêques rassemblés pour la première fois dans le cadre du Symposium des Conférences Épiscopales de l’Afrique et de Madagascar, le pape Paul VI déclarait: «Vous pouvez et vous devez avoir un christianisme africain.» En 1977, au cours d’un colloque tenu à Abidjan, à l’initiative d’Alioune Diop, fut posée la question d’un Concile Africain et, lors du voyage du pape Jean-Paul II à Kinshasa en mai 1980, le Cardinal Malula en souligna l’opportunité. Dans les années qui suivirent, l’idée fit son chemin et finalement, le 6 janvier 1989, le pape convoqua un Synode africain des Évêques (Rome, avril-mai 1994). Ce premier Synode sera suivi d’un second en 2009.
En dépit des lacunes des textes adoptés successivement, en tenant compte des avancées et des reculs dans la pratique, cet ouvrage vient nous rappeler ce qui s’est fait au cours des dernières décennies. Pour ne parler que de l’Église de Kinshasa en RDC, elle vit apparaître un rite «zaïrois» de la liturgie eucha-ristique, une restructuration de l’Église locale en communautés ecclésiales de base (CEB), la naissance de laïcs placés à la tête de paroisses, un Synode diocésain postconciliaire qui durera deux longues années (1986-1988). Verra-t-on un jour un troisième Synode ou mieux encore un Concile africain? Il n’est pas trop tôt pour en prendre conscience et s’y préparer. L’ouvrage de Mgr T. Tshibangu nous offre les prémisses du travail à entreprendre.
Postface de René Luneau (extraits)
ISBN : 978-2-8111-0784-0
1 de couv
mémoire d’Églises
Mgr Tharcisse T. Tshibangu
Le Concile Vatican II 
et l’Église africaine 
Mise en œuvre du Concile 
dans l’Église d’Afrique (1960-2010)
Épiphanie - KARTHALA

 

En octobre 1962 s’ouvrait à Saint-Pierre de Rome le deuxième Concile du Vatican (1962-1965) dont on a pu dire qu’il fut l’un des événements majeurs du xxe siècle. Il nous faut remercier ici Mgr Tharcisse Tshibangu, qui y participa comme jeune expert, de nous en rappeler les étapes.

Il y eut d’abord un important travail préconciliaire auquel se joignit la Société Africaine de Culture en la personne d’Alioune Diop, son fondateur. S’ensuivit le long travail des Pères du Concile. Dès la première session, les évêques africains eurent à cœur de se regrouper dans un Secrétariat général qui fut confié, pour les anglophones, à Mgr Blomjous, évêque de Mwanza (Tanganyika), et pour les francophones, à Mgr Zoa, archevêque de Yaoundé.

À partir de 1966, vint le temps de la mise en application du Concile. En 1969, à Kampala, face aux évêques rassemblés pour la première fois dans le cadre du Symposium des Conférences Épiscopales de l’Afrique et de Madagascar, le pape Paul VI déclarait: «Vous pouvez et vous devez avoir un christianisme africain.» En 1977, au cours d’un colloque tenu à Abidjan, à l’initiative d’Alioune Diop, fut posée la question d’un Concile Africain et, lors du voyage du pape Jean-Paul II à Kinshasa en mai 1980, le Cardinal Malula en souligna l’opportunité. Dans les années qui suivirent, l’idée fit son chemin et finalement, le 6 janvier 1989, le pape convoqua un Synode africain des Évêques (Rome, avril-mai 1994). Ce premier Synode sera suivi d’un second en 2009.

En dépit des lacunes des textes adoptés successivement, en tenant compte des avancées et des reculs dans la pratique, cet ouvrage vient nous rappeler ce qui s’est fait au cours des dernières décennies. Pour ne parler que de l’Église de Kinshasa en RDC, elle vit apparaître un rite «zaïrois» de la liturgie eucha-ristique, une restructuration de l’Église locale en communautés ecclésiales de base (CEB), la naissance de laïcs placés à la tête de paroisses, un Synode diocésain postconciliaire qui durera deux longues années (1986-1988). Verra-t-on un jour un troisième Synode ou mieux encore un Concile africain? Il n’est pas trop tôt pour en prendre conscience et s’y préparer. L’ouvrage de Mgr T. Tshibangu nous offre les prémisses du travail à entreprendre.

Postface de René Luneau (extraits)

 

 

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Fiche technique

ISBN
9782811107840
Date de parution
2012-11-23
Nombre de pages
154
Largeur
160 mm
Hauteur
240 mm
Editeur
Karthala

Zone(s) géographique(s)

Afrique

Thématique(s)

Histoire, Fait religieux

Collection

Mémoire d'Eglises

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