Méditations de prison (Yaoundé, Cameroun). Echos de mes silences
Auteur(s) :EDZOA
Résumé :
Le 20 avril 1997, le Professeur Titus Edzoa, chirurgien et homme politique qui fut plusieurs fois ministre, déclarait sa candidature à la présidence de la République du Cameroun. Paul Biya, le président en exercice, y vit une déclaration de guerre et chargea de tous les maux celui qui avait été son compagnon de route pendant de nombreuses années.
Le 20 avril 1997, le Professeur Titus Edzoa, né à Douala en 1945, chirurgien et homme politique qui fut plusieurs fois ministre, déclarait sa candidature à la présidence de la République du Cameroun. Paul Biya, le président de la République en exercice, y vit une déclaration de guerre et chargea de tous les maux celui qui avait été son compagnon de route pendant de nombreuses années.
Titus Edzoa est alors emprisonné au Secrétariat d’État à la Défense (SED), à Yaoundé. À l’issue d’un procès en plusieurs étapes, il sera condamné à quinze ans de prison. À présent que ces quinze années sont passées, le pouvoir cherche à le maintenir en détention en invoquant d’autres charges.
Dans sa préface à ce récit-témoignage, Odile Tobner, épouse de feu Mongo Beti, écrit : « Du fond de sa prison, le Professeur Titus Edzoa nous envoie ce texte saisissant intitulé Méditations de prison. Ce livre s’impose par sa puissance née d’une très grande maîtrise de l’expression dans le fond et dans la forme. L’un et l’autre sont intensément retenus, ce qui est le secret, très peu connu et compris, des oeuvres durables, qui suggèrent bien au-delà de ce qu’elles disent.
Les qualités qui en résultent sont aussi bien les plus rares et les plus précieuses, celles qui se résument plutôt à l’absence des défauts les plus communs : aucun bavardage oiseux mais la densité d’un langage d’une extrême simplicité qui n’exprime que l’essentiel ; aucun ego envahissant mais la modestie sincère de qui connaît la vanité du moi ; aucune enflure redondante mais la discrétion voire le murmure avec lequel on articule les plus grandes choses.
Et le propos est en effet très ambitieux. Comment oser parler de la vie, de la mort, de l’amour, du destin, du temps, sans courir le risque majeur d’être inférieur à son sujet et, finalement, ridicule ? Titus Edzoa affronte ce risque, comme il a affronté sa situation, et il faut bien dire qu’il en triomphe. »
Table des matières
remerciements
préface nde Madame Odile Tobner
avant-propos
prologue. L’onde de choc ! (20 avril 1997)
1. mon rubicon
2. Première lettre à la nation
3. Une nuit particulière
4. La prison, ma prison
5. Le silence brisé de mes nuits
6. La torture
7. Le Gendarme
8. La justice
9. La politique
10. Le silence
11. Lemysticisme: occultisme ou sorcellerie ?
12. Le mysticisme dans son authenticité
13. Les mystères des nombres
14. Le nombre d’or
158 méditations de prison
15. Le destin
16. La vie et la mort
17. L’argent et le bonheur
18. L’amour
19. « dieu »
20. miscellanées
21. épiphanie d’un visage
22. Deuxième et dernière lettre à la nation
23. « 14 ans de torture, ça suffit ! »
24. «Alors qui m’accuse? »
25. Le temps
26. Yaoundé, mon amie, malgré tout
épilogue. toi et moi... vers la liberté !
Ils en ont parlé
Fiche technique
- ISBN
- 9782811106270
- Date de parution
- 2012-04-12
- Nombre de pages
- 158
- Largeur
- 135 mm
- Hauteur
- 215 mm
- Editeur
- Karthala
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